DROITS DE L'HOMME : TRAORE WODJO FINI SENSIBILISE LES ACTEURS DE LA SOCIETE CIVILE SUR LA NOUVELLE ORDONNANCE N0 2024 -368 DU 12 JUIN 2024 AU SIEGE DU CNDH-CI

ECHANGES SUR LES RECOMMANDATIONS DE GRAND-BASSAM SUR L’ORDONNANCE N0 2024 -368 DU 12 JUIN 2024 RELATIVE A L’ORGANISATION DE LA SOCIETE CIVILE

Traoré Wodjo Fini, conseiller technique du Ministre 
l'intérieur et de la sécurité, communicateur du jour/ 
photo LE Grouilleur.TV
Comme si, à la veille de la fête de l’amour et de la paix de saint valentin, le gouvernement ivoirien comptait renouer ses vœux de bonnes collaborations et de régulation du bon fonctionnement des organisations de la société civile à l’approche des élections présidentielles 2025 à venir, ainsi qu’aux péripéties connus dans le monde humanitaire ces derniers temps.

Après, les réflexions de Bassam 1 et 2, le 13 février 2025 sur invitation du Conseil National des Droits de l’Homme de Côte d’ivoire (CNDH-CI) à son siège sis au vallon dans la commune de Cocody, les acteurs de la société civile et leurs organisations ont répondu présent à l’appel de la présidente de l’institution pour mieux appréhender et élucider les échanges menés sur les recommandations de Grand-Bassam portant sur la nouvelle ordonnance No 2024-368 du 12juin 2024 relative à l’organisation de la société civile.

En effet, pour madame Namizana Sangaré, présidente du conseil national des droits de l’homme de Côte d’ivoire, cet échange permettra aux membres des organisations de la société civile de jeter un regard rétrospectif afin d’identifier les perspectives et les mesures concertés du 20 au 24 octobre 2024 à Grand-Bassam, permettant ainsi de préserver les garanties fondamentales et les principes généraux ouverts dans la mise en œuvre des activités de promotion et de protection des droits de l’homme. Car, rappelons que l’objectif majeur de cette rencontre est de réaliser un état des lieux des mesures proposés pour une mise en œuvre effective de cette efficiente ordonnance proposée par l’Etat ivoirien.

photo d'ensemble, allocution de la presidente
CNDH-CI / LE Grouilleur.TV photo
Cependant, cette ordonnance suscite de multiples incompréhensions, des inquiétudes et voir des questionnements auprès des organisations non gouvernementales(ONG) nationales dans sa faisabilité, son dysfonctionnement ainsi que l’état d’observation et de suivi de sa mise en application sur tout l’étendu du territoire ivoirien.

Par ailleurs, il faut préciser que l’ordonnance No 2024-368 du 12 juin 2024 relative à l’organisation de la société civile se singularise par six (6) recommandations des organisations de la société civile, neuf (9) feuilles de route proposés par le gouvernement et de quatre (4) perspectives des organisations de la société civile (OSC).

« Dans la mission du ministère de l’intérieur et de la sécurité qui se trouve être la représentation nationale qui protège les droits de tous, des habitants et des biens qui se trouvent en Côte d’ivoire. Nous avons décidé de proposer un espace pour réguler le travail de la société civile conformément à l’article 26 de la constitution ivoirienne pour répondre aux défis et perspectives qui se dégagent chaque jour devant vous. L’Etat a donc, décidé de réguler, c’est l’objectif de cette nouvelle ordonnance ». A déclaré le communicateur du jour, Traoré Wodjo Fini, conseiller technique du ministre de l’intérieur et de la sécurité anciennement, commissaire des droits de l’homme, vice-président CNDH et président par intérim de ladite institution des droits de l’homme ivoirien.

Acteur principal et partie prenante de la mise en place de cette ordonnance relative à l’organisation de la société civile. Pour le conseiller technique, c’est le lieu d’éclairer tous les points d’ombres sur le projet de loi qui se définit par une ordonnance abrogeant la loi de 60-315 du 21 septembre 1960 relative aux associations.

De même, cette ordonnance prend en compte le respect de consolider l’Etat de droit, d’adapter sa législation au contexte actuel du pays ainsi que de la démultiplication des associations ivoiriennes. Enfin, elle a pour but de renforcer le cadre juridique des associations prenant pour cibles, les associations cultuelles, les organisations non gouvernementales et les fondations. De plus, cette nouvelle ordonnance encadre leurs modes de gouvernance et détermine le fonctionnement des modalités de financement et de contrôle afin, de lutter contre le blanchiment d’argent et de la criminalité transnationale.

secretaire general CNDH au pupitre et le modérateur 
C’est dans un élan de remerciement au partenaire financier, le PNUD et de courtoisie que cette rencontre, organisations de la société civile et le gouvernement pris fin aux environs de 17 heures sous les mots de clôtures du secrétaire général du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH-CI), en espérant que les uns et les autres ventilent l’information actuelle pour une meilleure comprehension de tous.

 

                                                                                                    ALEX ADOU

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