N'NAN NE TOUCHE PAS A MON VAGIN

L'EXCISION EN CÔTE D'IVOIRE


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Femme, être sacré, source de pouvoir, de richesse, d’honneur, de dignité et de richesse pour l'homme Noir, cela, fut le regard de considération et de protection de la femme dans nos sociétés anciennes.
Cette vue, de la femme africaine par sa société va donner naissance à des pratiques culturelles dénaturant la jeune fille, future femme. Certes, les avis des protecteurs et pratiquants sont contraires et divergents sur la question des mutilations génitales féminines(MGF) chez nous.

1- MGF, qu'est-ce que c'est? Et pourquoi lutter contre

Comme, son nom l'indique mutilation génitale féminine(MGF) communément appelée excision, recouvrent toutes les pratiques visant l'ablation totale ou partielle des petites lèvres et du clitoris, l'organe externe de la femme, infibulation, insensibilisation ou tout autre procédé. En côte d'ivoire, la pratique la plus extrême est celui du peuple TAGBANAN, peuple du centre-nord dont le clitoris et les petites lèvres du vagin sont totalement enlevés. Cette pratique viole les droits fondamentaux des femmes et des filles. Mais, pour la coutume chose normale car cette pratique de l'excision est un droit de dignité et de protection de la femme et de la jeune fille et même un devoir pour les parents, si ces derniers ne veulent pas être rejetés ou mal vu de leur société. Un vieillard nous disait ceci " si on coupe pour les garçons c'est aussi normal que l'on coupe aussi pour la femme, ce n’est pas vous qui parlez d’égalité de sexe?"

Et pourtant, les conséquences des MGF sont multiples et surtout grave pour la santé physique et psychologique des fillettes qui en sont les premières victimes. Nous pouvons citer entre autres:
-les douleurs intenses, des hémorragies qui peuvent entraîner la mort, des infections des organes génitaux de la jeune femme, qui peuvent mener à la stérilité, ou même la mort, la contamination du VIH, des douleurs intenses pendant les rapports sexuels ou parfois un plaisir sexuel diminué, des compilations à l'accouchement telles que des hémorragies qui provoquent la mort, la fuite des époux étranger à la coutume . De toutes ces conséquences, le plus marquant pour nous est la perte de l'estime de soi qui emmène certaines femmes à avoir honte ou à détester leur vagin, pire, les entraînent souvent à devenir "vendeuses de gésiers" ou "femmes infidèles" au foyer car elles sont à la recherche du plaisir, le point G.

2- Que faut-il faire?
Puisque, ce fléau touche entre 100 et 140 millions de filles dans le monde. La côte d'ivoire, n'échappe pas à ce fléau car les statistiques du MICS 2016 montrent que 36,7% des femmes âgées de 15 à 49 ans ont été excisées avec un taux qui atteint la barre des 75,2% dans la région Nord-Ouest, 73,7% au Nord, 42% au Centre-Nord, 39,1% au Sud-Ouest et enfin 34,8% au Centre-Ouest. Ce constat, reste amère en ce sens que les luttes contre l'excision reste sans effets, cela pourrait s'expliquer par le fait que les sujets de sexe sont peu parler donc tabou dans nos cultures africaines, la pratique de l'excision nourrit l'exciseuse et sa famille, des marchés de vente de clitoris s'ouvrent un peu partout pour les marabouts et pratiquants de pouvoir occulte, la pratique de l'excision n'est plus circonscrit au village, elle se fait aujourd’hui en ville, dans nos maisons, au quartier etc. Nos filles sont exposées au VBG quotidiennement et aucune politique draconienne n'est mise en vigueur par nos dirigeants.

3- Et si la coutume avait raison!
Faisons, une petite digression, et si la tradition avait raison, rendre fidèle la femme en réduisant son plaisir par l'excision peut être que l'on assisterait de moins en moins au festival de dépravation de sexe telle que les partouzes, les tontines sexuels des élèves, les grossesses en milieu scolaire, le phénomène de tchiza et surtout les vendeuses de gésiers. Le sexe féminin n'a plus de valeur, on le marchande à vile prix un peu partout, l'acte sexuel se fait au vu de tous. N'oublions pas les nombreux cas de divorces dû aux infidélités des femmes qui entraînent souvent le phénomène des enfants dans la rue ou de la rue.

Mais bon, quelles sont les conduites à tenir pour freiner ce fléau qui détruit la vie de plusieurs jeunes filles et de nombreux couples en côte d'ivoire. Rejoint-nous pour la lutte.

N'NAN, PARDON NE TOUCHE PLUS A MON GÉSIER !!!!

NB: Appeler au +225 75458240/ 51174122 EN CAS DE VBG EN CÔTE D'IVOIRE.

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