APRES AVOIR PARCOURU TOUTES LES GRANDES VILLES DU SUD COMOE, L’ONG-OISS CLOTURE SA TOURNEE DE SENSIBILISATION DE PAIX A BONOUA.

 CÔTE D’IVOIRE/ SOCIETE CIVILE : FIN DE MISSION DE L’ONG-OISS DANS LE SUD COMOE.

photo de famille, délégués OISS et conférenciers/ président Nobou Alphonse à l'extrème gauche

‘’avec Dieu, bâtissons l’Afrique de demain’’ a été le crédo pendant plus d’un an, de la caravane de sensibilisation et de formation de l’ONG-OISS, pour la recherche d’une paix durable en Côte d’ivoire. Mais plus particulièrement dans le Sud-Comoé, une région toujours sensible aux troubles politiques et sécuritaires.

Cependant, la ville du Popo carnaval a enregistré plusieurs personnalités religieuses, administratives, coutumières ainsi que de la gendarmerie nationale et de la jeunesse politique de la région du Sud-Comoé, leur permettant de communier d’une même voix, lors de la clôture de tournée de sensibilisation de l’Organisation Internationale pour la Solidarité Sociale et Spirituelle en abrégé OISS. Qui s’est tenue ce samedi 17 décembre 2022 à la place Amangoua de Bonoua, non loin de l’ancien commissariat de police incendié pendant les troubles politiques qu’a connu notre pays la côte d’ivoire.

Ayant mobilisé des milliers de jeunes pendant ces différentes rencontres, l’OISS s’est donné pour objectif majeur de prévenir, de former les jeunes et les femmes aux différentes notions politiques et de bonne gouvernance à travers les principes de la religion pour une démocratie plus effective en Afrique.

 En effet, pour démontrer la neutralité des FDS, lors des troubles conflictuels, l’officier Koyé, souligne : ‘’ nous gendarmes, nous sommes comme les oiseaux jaune et noir que vous appelez communément les oiseaux gendarmes. En fait, quand ils sont sur un arbre, ils restent fidèles à cet arbre mais lorsqu’on abat leur arbre ils s’installent sur le prochain arbre, c’est donc notre mission, nous n’avons pas de parti pris, nous restons fidèles aux valeurs républicaines’’ a mentionné le commandant Koyé Olivier, officier adjoint à la brigade de commandement de la gendarmerie nationale lors de son intervention, force de sécurité face à la démocratie et aux valeurs républicaines. Et comment préserver les biens et les personnes pendant les manifestations de rue.

Il faut rappeler, que plusieurs thèmes faisant référence à la religion, à la politique, à la sécurité nationale de même qu’à la justice ont été le partage des différents conférenciers tel que l’Imam Dosso Mamadou directeur du centre islamique d’Adjamé et aumônier de l’OISS, le père Augustin Oueremi, vicaire à la paroisse saint Pierre Claver de Bonoua, sans oublier, maître Edja Maurice et le commandant Koyé Olivier, officier adjoint à la brigade de commandement de la gendarmerie nationale tous ensembles, ont exhorté les jeunes et les femmes à des actions plus résilientes pour une cohésion sociale plus forte qui faciliteront un climat de paix pour un développement social et économique dans la localité de Bonoua.

A la suite, des différentes interventions des conférenciers qui ont suscités beaucoup de questionnements, le président de l’OISS, Alphonse Nobou par des anecdotes et intermèdes à faire comprendre au public présent l’impact des actions qui fragilisent au quotidien le tissu social, si l’on ne concilie pas religion et politique pour demeurer dans un climat de paix dans nos communautés.

Dans la même veine, l’abbé Augustin Oueremi par ses propos « prions pour nos dirigeants politiques afin que le seigneur illumine leurs cœurs pour une bonne gouvernance, c’est aussi notre rôle de les aider à bien mener leurs missions de dirigeants » a-t’ il-déclaré.

L’appel est donc lancé pour des élections locales apaisées en 2023 dans le sud Comoé. Prochaine destination, la région de la Mé pour un autre défi de réconciliation vraie entre les populations vivantes dans les mêmes localités.

C’est au son de la musique, que parents, jeunes et enfants satisfaits d’avoir participé aux échanges-débats auprès des personnalités venues, regagnent leurs différentes communes et villages en espérant que leurs plaidoyers seront pris en comptes pour le devenir de la Côte d’ivoire.

Pour, l’heure, l’ONG-OISS dote ces délégués communaux d’un cahier de charge et de missions pour les élections locales sans violences.

                                                                                                Alex Adou pour LE Grouilleur.TV

 

 

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