LE DEVELOPPEMENT DE NOTRE VILLAGE DOIT COMMENCER PAR NOUS LES FEMMES

SOCIETE CIVILE: BONOUA, l’APPEL DE L’ASSOCIATION DES FEMMES DE MAHOME

 

association des femmes de Mahomé, localité sud comoé

Soucieuse de la situation sociopolitique et sanitaire de la côte d’ivoire, lors  d’une rencontre communautaire les femmes de Mahomé ont bien voulu porter leurs voix à l’endroit des autorités en passant par JHON EKRA, président en exercice de la plateforme Agir Pour Bonoua.

En l’entame de ses propos, le président de la plateforme agir pour Bonoua s’interroger sur les besoins primaires des femmes du village de Mahomé « que veulent les femmes de Mahomé en réalité pour leur autonomisation »  a-t-il questionné.

Dans une atmosphère plutôt détendue, femmes malinké, abouré, n’zima et ghanéenne ensemble ont présenté les difficultés rencontrées au quotidien par les femmes du village.

 A la suite des échanges des propositions de solutions et de sensibilisation ont été faites par les femmes pour une amélioration des conditions de vie et du respect des droits civiques pour le développement  d’un village enclavé. Explique dame Bénié Véronique, présidente de l’association des femmes de Mahomé « nous demandons  aux filles du village qui sont en ville  de venir plus souvent pour proposer des projets à nos sœurs du village. Ici, on n’a pas de terre fertile, on vit de la pèche mais nous n’avons pas de maison de froid  pour conserver nos poissons. En plus, la majorité des femmes sont analphabètes, elles n’ont pas eu la chance d’aller à l’école. Nous souhaitons avoir un centre  pour apprendre l’alphabétisation et des métiers permettant l’autonomisation des femmes et filles du village à travers des activités génératrices de revenue ». souligne la présidente des femmes

Village, situé entre mondoukou et assouhindé à 54 km de la ville de Bonoua, cette presqu’île dont la population est estimée à 3000 âmes dont 1500 jeunes environ se voit délaisser sur tous les plans de développement économiques et de survie, un cri de cœur  du président de la jeunesse.

Dans la foulé des échanges, la présidente lance le cri de cœur  de l’association pour galvaniser sa troupe en présence des medias et des autorités. AFAM (association des femmes actives de Mahomé)…… toujours debout. AFAM….TOUJOURS DEBOUTS à l’unisson les femmes répondent.

Oui toujours debout pour le développement de leur localité, ces femmes  braves comptes se faire former et bénéficier des cours d’alphabétisation ainsi que divers formations et activités rémunératrices afin qu’elles s’implantent véritablement dans la région de  Bonoua et de Bassam.

Car, la pêche est pour le moment, la seule grande activité de ce peuple N’zima vivant entre la mer et lagune et souffrant fortement de l’avancée de la mer.

C’est vers 14h30 aux cris du slogan AFAM… toujours debout lancé par la vice-présidente source d’espoir et de motivation que cette rencontre pris fin.

Il faut noter que, des dons en nature et vivre ont été remis à l’association des femmes actives de Mahomé en espérant se faire former et profiter de l’aide d’un bienfaiteur pour le développer de leur village.

 Alex ADOU.