CÔTE D’IVOIRE / ENTREPRENEURIAT : LE SUCCES DES IMMIGRANTS DANS LA FRIPERIE

 

Daouda Toure, fripier Adjamé - photo Alex Adou
Partir loin de chez soi, pour se faire une place de choix dans la vie est le rêve de milliers de jeunes aventuriers ou diplômés africains qui migrent vers d’autres cieux pour diverses raisons. C’est le cas de notre grouilleur* Daouda Touré, qui s’est construit dans la vente de fripes en côte d’ivoire, depuis 2015.

Il fait partir de ces jeunes étrangers, une fois sur les bords de la lagune Ebrié s’adonnent à plusieurs activités commerciales dont l’objectif majeur est de se faire plein de sous dans le domaine choisi. Durant des années, notre jeune entrepreneur sans repis, s’entrefofile dans les rues des différentes communes d’Abidjan en partant d’Adjamé, marcory, Koumassi voire abobo et ayaman, chemises et pantalons à la main en espérant vendre un peu plus ses articles. Souvent à la sauvette au black market ou Adjamé Renault comme bon nombre de jeunes vendeurs ambulants. Daouda avec courage et abnégation, déterminé ne laisse aucun client partir sans qu’il n’achète un de ses articles.

Avec la somme de moins 50 mille francs, environ 76 euros, il se lance dans la commercialisation de vêtements d’occasion de premier choix, communément appelé brode en côte d’ivoire. Les échecs, il en connait mais la détermination de réussite ont permis à Daouda notre battant d’avoir un premier hangar de stockage et de vente.

Aujourd’hui, tout heureux il vient de s’offrir un magasin de vente de brode à adjamé Renault. Désormais, il vend en détails et en gros à des particuliers et à des entreprises de vêtements.

« Avec brode là, j’ai réalisé beaucoup de choses mais ce n’est pas facile au début mais le courage et la foi en Dieu peut te faire réussir dans friperie » a-t-il déclaré avec sourire.

Après avoir embauché trois (3) employés devenus aujourd’hui leur propre patron, notre fripier est désormais à la recherche de d’autres jeunes dynamiques et bosseurs pour son business qui lui permet de prendre en charge ses 2 épouses, ses nombreux enfants et toute sa grande famille vivante en côte d’ivoire et hors du pays.

Pour Abou, un client fidèle il mérite son succès car il met beaucoup de sérieux dans son travail « il est rigoureux et honnête, il vend de bonnes et belles chemises ainsi que des pantalons qui nous rendent fier quand on porte pour sortir » a mentionné Abou.

Partir de zéro pour devenir un héros est tout à faire possible en Afrique car il faut seulement croire en ses rêves. C’est le message de notre grouilleur Daouda Touré qui attend toujours de l’aide des autorités compétentes pour agrandir sa petite entreprise pourvoyeuse d’emplois jeunes.

En attendant que faut-il faire de cette jeunesse ivoirienne épouse de la drogue Kadhafi ?

                                                                                                                                            ALEX ADOU

 

 

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