CÔTE D’IVOIRE / ENTREPRENEURIAT : LE SUCCES DES IMMIGRANTS DANS LA FRIPERIE
Daouda Toure, fripier Adjamé - photo Alex Adou |
Il fait partir de ces jeunes étrangers, une fois sur les
bords de la lagune Ebrié s’adonnent à plusieurs activités commerciales dont l’objectif
majeur est de se faire plein de sous dans le domaine choisi. Durant des années,
notre jeune entrepreneur sans repis, s’entrefofile dans les rues des différentes
communes d’Abidjan en partant d’Adjamé, marcory, Koumassi voire abobo et ayaman,
chemises et pantalons à la main en espérant vendre un peu plus ses articles.
Souvent à la sauvette au black market ou Adjamé Renault comme bon nombre de
jeunes vendeurs ambulants. Daouda avec courage et abnégation, déterminé ne
laisse aucun client partir sans qu’il n’achète un de ses articles.
Avec la somme de moins 50 mille francs, environ 76 euros,
il se lance dans la commercialisation de vêtements d’occasion de premier choix,
communément appelé brode en côte d’ivoire. Les échecs, il en connait mais la détermination
de réussite ont permis à Daouda notre battant d’avoir un premier hangar de
stockage et de vente.
Aujourd’hui, tout heureux il vient de s’offrir un magasin
de vente de brode à adjamé Renault. Désormais, il vend en détails et en gros à
des particuliers et à des entreprises de vêtements.
« Avec brode là, j’ai réalisé beaucoup de choses mais ce n’est pas
facile au début mais le courage et la foi en Dieu peut te faire réussir dans
friperie » a-t-il déclaré avec sourire.
Après avoir embauché trois (3) employés devenus aujourd’hui
leur propre patron, notre fripier est désormais à la recherche de d’autres
jeunes dynamiques et bosseurs pour son business qui lui permet de prendre en
charge ses 2 épouses, ses nombreux enfants et toute sa grande famille vivante
en côte d’ivoire et hors du pays.
Pour Abou, un client fidèle il mérite son succès car il
met beaucoup de sérieux dans son travail « il est rigoureux et
honnête, il vend de bonnes et belles chemises ainsi que des pantalons qui nous
rendent fier quand on porte pour sortir » a mentionné Abou.
Partir de zéro pour devenir un héros est tout à faire
possible en Afrique car il faut seulement croire en ses rêves. C’est le message
de notre grouilleur Daouda Touré qui attend toujours de l’aide des autorités compétentes
pour agrandir sa petite entreprise pourvoyeuse d’emplois jeunes.
En attendant que faut-il faire de cette jeunesse
ivoirienne épouse de la drogue Kadhafi ?
ALEX
ADOU
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