ENVIRONNEMENT : « QUASI IMPOSSIBLE DE RECUPERER LES MICROS PLASTIQUES RELACHES DANS L’ENVIRONNENEMENT »
L’ONG 350 CÔTE D’IVOIRE ET LE CLUB JEUNE DU LPMM-PB PRELEVENT DES MICROS PLASTIQUES A MONDOUKOU
![]() |
prélèvement des micros plastiques sur la plage de Mondoukou CP: LE Grouilleur.TV |
Situé dans le département de la ville de Grand Bassam à
environ 35 km de la commune de Port-Bouët, la plage tant convoitée de mondoukou
a été pris d’assaut par les nouveaux membres du club jeune du lycée
professionnel des métiers de la mode et du social de Port-Bouët(LPMM-PB) sous
la supervision de Cheick Ladji président fondateur de l’ONG 350 Côte d’ivoire. En
effet, 2025 incarne une année de lutte acharnée et de sensibilisations
farouches contre la pollution plastique pour les différents acteurs de
l’environnement car elle s’singularise l’année de l’océan, l’année de la mer.
Ainsi, cette sortie écologique et surtout académique des
27 futurs ambassadeurs de lutte contre la pollution plastique sur la belle
plage de mondoukou, envahit par des micros plastiques s’inscrit dans le cadre
des activités de sensibilisations, de tris et de ramassages des déchets et
micros plastiques en bordure de mer de l’ONG 350 Côte d’ivoire et de ses
partenaires.
Recycler, réduire, réutiliser, restaurer et repenser ont
été les cinq groupes de travail composés et repartis sur la bordure de mer de
la plage de mondoukou pour le prélèvement des micros plastiques du jour. Il faut
noter que ce genre d’exercice permet à nos chercheurs Philippe Cecchi et koumi
Rachelle du centre de recherche océanologique de Treichville de trouver des
éléments de réponses avec les échantillons prélevés en bordure de mer.
Pour Dr Koumi, les cinq R de lutte contre la pollution
plastique permettent de sensibiliser, d’amener les jeunes et les générations
futures à prendre conscience de la problématique de pollution plastique qui
constitue une menace énorme pour la santé, l’environnement, l’économie et du
bien-être des humains.
Rappelons que le plastique est un produit artificiel crée
par l’homme pour l’homme qui malheureusement ne se dégrade que très lentement,
voir des siècles d’année. Cependant, les zones marines et lagunaires de la côte
d’ivoire sont soumises à une forte pollution des déchets plastiques au
quotidien, sans ignorer la forte pression démographique qui ne cesse d’accroître
du jour le jour, corroboré par des activités industrielles qui polluent plus.
Raison pour laquelle, il est temps d’impliquer les jeunes et les élèves dans la
lutte pour qu’ils deviennent des ambassadeurs efficaces contre la pollution
plastique en Côte d’ivoire.
‘’ certes, les moyens financiers manquent mais l’année 2025 décrétée année de l’océan, nous allons mener beaucoup d’activités pour faire comprendre à la population aux menaces auxquelles nous sommes exposées’’. A déclaré le président Cheick Ladji.
Autrement dit, des multiples actions sont menées par les ONG
et le gouvernement de Côte d’ivoire. Mais en réalité comment lutter
efficacement contre la pollution plastique sur les plages ivoiriennes, cela
reste un défi majeur pour nos chercheurs surtout pour le scientifique Dr Philippe
Cecchi de l’Institut de Recherche de Développement (IRD) basé en Côte d’ivoire.
‘’est-ce que la quantité de micros plastiques sont identiques partout
est-ce qu’il y a en a plus au sommet de la plage, au milieu de la plage et au
bord de l’eau, sont les questions que nous nous posons régulièrement. Les
micros plastiques sont de très petits morceaux plastiques de moins de cinq mini
mètre (-5mm), quand ils sont relâchés dans l’environnement c’est quasi
impossible de les récupérer. Donc à travers, les échantillons qui ont été
prélevés aujourd’hui on pourra avoir des éléments de réponses pour des
solutions efficaces ’’ a mentionné Dr Philippe Cecchi,
partenaire de l’ONG 350 Côte d’ivoire.
![]() |
photo de famille ONG 350 et club jeune LPMM-PB |
Alex Adou
Commentaires
Enregistrer un commentaire