CÔTE D’IVOIRE/ SOCIETE CIVILE : ATELIER DE RÉFLEXION DU RÉSEAU PAIX ET SÉCURITÉ POUR LA FEMME SECTION CÔTE D'IVOIRE À ABIDJAN

LE REPSFECOCI PREPARE UN RAPPORT NATIONAL POUR LA COMMEMORATION DU 25ème ANNIVERSAIRE DE LA RESOLUTION 1325, AU SIEGE D’ONU FEMME CÔTE D’IVOIRE.

séance de travail au siège Onu femme CI
A l’occasion de la commémoration du 25ème anniversaire de la résolution 1325 du conseil de sécurité des Nations Unies, qui aura lieu à New York dans le mois d’octobre 2025. Le Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes de l’Espace CEDEAO section Côte d’ivoire en abrégé REPSFECOCI a convié les organisations de la société civile de la plateforme paix et sécurité ainsi que les institutions et ministères techniques, le mercredi 26 février 2025 au siège d’Onu femme à Abidjan pour un état des lieux, des actions respectives menées à l’endroit des femmes et des jeunes filles de Côte d’ivoire, afin, d’élaborer un rapport efficient des avancées de la résolution 1325 en terre ivoirienne.

«La différence entre une communauté prisée et une communauté prospère réside dans la valorisation des femmes présentes » de Michel Obama, a rappelé DIALLO-SISSOKO Aïssata Geneviève, Présidente du Conseil d'Administration du REPSFECOCI, lors de son allocution.

En effet, cet appel des acteurs de la société civile par la présidente rejoint l’objectif majeur de mettre en lumière les progrès réalisés dans le renforcement du rôle des femmes dans la consolidation de la paix, la prévention des conflits et la reconstruction post conflit en Afrique de l’Ouest et dans la région du Sahel du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’ouest et le Sahel (UNOWAS).

Conscient de l’importance de la problématique 1325, plusieurs organisations de la société civile telle que le RAJP (Réseau Action, Justice et Paix) ; la CADHA(Coordination Africaine des Droits de l’Homme pour les Armées) ; RASALAO (Réseau d’Action sur les Armes Légères en Afrique de l’Ouest) ; le Réseau des femmes médiatrices de côte d’ivoire et bien d’autres, sans oublier les ministères et institutions en charge de la promotion des droits de la femme ont répondu présent à l’appel de la PCA du REPSFECOCI, afin de présenter leurs différentes actions menées à l’endroit des femmes dans l’espace cedeao.

« Nous organisons des journées carrières au niveau de la CADHA, permettant aux jeunes filles d’intégrer les forces de défenses des armées et tous les différents corps de métiers » a souligné ZAKEI Apollinaire, membre de la coordination Africaine des droits de l’homme pour les Armées (CADHA)

Par ailleurs, 19 communications ont été produite par les organisations non gouvernementales, le CERAP, le grand Médiateur ainsi que le ministère de la cohésion sociale et celui des affaires étrangères présent le 26 février 2025 dans la salle de conférence de l’ONUFEMME Côte d’ivoire.

Il faut noter que ces différentes communications permettront au réseau paix et sécurité, section Côte d’ivoire, de partager les bonnes pratiques et les insuffisances de la résolution 1325 de la Côte d’ivoire à l’UNOWAS avant la publication de son rapport final, prévu en octobre 2025 en faveur des femmes.

En résumé, des efforts sont consentis par tous, mais il reste encore beaucoup à faire. Cependant, Madame DIALLO-SISSOKO, Présidente du Conseil d'administration du Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes de l’Espace CEDEAO section Côte d’ivoire (REPSFECOCI) encourage le gouvernement et les organisations de la société civile) à promouvoir davantage le respect des droits de la femme en toute circonstance.

« Ce que je suggère, c’est que les partis politiques baissent le ton parce que les populations continuent de rester effrayées depuis les dernières crises » a-t-elle suggéré.

En attendant octobre 2025, chaque acteur de la société ivoirienne s’incarne dans la recherche du maintien de la paix et de la sécurité des biens et personnes avant les élections présidentielles 2025 à venir en terre Eburnie.

 

                                                                                                  ALEX ADOU

 

 

 

 

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